31/08/2011

Deprime de rentrée : chacun sa recette ...

Malgré la bravoure du dernier post, le blues de la rentrée me rattrape...

Me revoilà de retour au bureau et dans ma vie parisienne, et puis quoi ? Où aller ? Que faire ? Toujours pareil ? Impossible ! Le changement, c'est mon métier, mais il est où, le changement dans ma vie ?!

Comment se remotiver pour tout ce qui faisait partie de ma vie avant les vacances et qui semble tellement loin après juste quelques semaines passées à plusieurs kilomètres ? Non, franchement, on se demande s'il ne serait pas mieux en fin de compte de supprimer les congés tout court ! Attendez, j'ai perdu le sens de tout, il faut tout reprendre !!!

Les questions, comme les nuages d'automne, arrivent et se densifient autour de moi, brouillant la vue et préparant l'orage. Ça, ce n'est pas bon du tout, je me connais assez pour en être sûre... Dans la dernière tentative de ne pas sombrer dans des question et des désillusions, je décide d'utiliser le remède ultime : discuter avec des copines... Et comme il est tard et mes copines sont en grande partie en Russie, je décide de leur expliquer mes malheurs par écrit... Allez, j'ai un petit blog très, très privé en russe, juste pour donner des news à des amis, ça ira très bien comme support ! 
Je me mets à rédiger. Ce qui me préoccupe avant tout c'est que partout je vois, plus clair que jamais, mes limites et insuffisances. Et dans chaque domaine (travail, dessin, rédaction de textes, etc...) passez à l'étape suivante paraît violent et dur : il va falloir changer mon propre fonctionnement, mes intérêts, mes habitudes, mes modes d'apprentissage, mes valeurs ... Certes, je voulais du changement... Mais trop, c'est trop !

Pour avancer dans le conseil, il faut faire de la stratégie, et pour arriver à en faire bien il faudrait que je change mes circuits cérébraux (un consultant en change, pour être bon, doit fonctionner parfaitement à l'inverse d'un consultant en stratégie, une autre fois j'expliquerais pourquoi) - un MBA correct pourrait arranger l'affaire, mais pour ça il faut faire un MBA et c'est un investissement lourd en temps et en argent, et puis pour quoi faire ? La stratégie ne m'amuse même pas !.. Autre exemple: pour faire des dessins dignes de ce nom il faudrait bien prendre des cours et faire des choses de manière savante et rationnelle - mais ceci dénaturerait mes dessins tous bizarres auxquels je tiens tant ... 

Je pourrais continuer longtemps encore. Mais tout d'en coup c'est venu.

"Et si j'essayais d'arrêter de vouloir être quelqu'un qui n'est pas moi et de m'en vouloir parce que je ne peux pas l'être ?" 

Ah oui. Pas faux. J'ai dû oublier.

Et les questions métaphysiques ?.. All gone !

C'est bon, ça !

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